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AU BORD DU RÉEL

Jean Christian Bourcart

Résidence du 1 février au 4 mars 2021
Exposition du 28 février au 25 avril 2021

AU BORD DU RÉEL

Des formes étranges, hallucinées, des personnages fantômatiques, improbables jaillissent d’un logiciel générateur d’images, envahissent et contaminent les archives photographiques du Pouliguen et ses environs.

Les surfaces artificielles viennent se heurter aux zones du réel, un espace fantasmé où le vrai et le faux se côtoient, le passé et le futur s’affrontent et se séduisent. Superposition de strates qui révèlent une matière au virtuel et une virtualité à la matière.

Les infinités des possibles de l’intelligence artificielle, le dernier avatar de Dieu ? Une distraction face à l’ennui du réel masqué ? Un arrière-goût prophétique ?  

La magie, c’est bien cela que je recherche. Puissance qui défie la connaissance établie et dont la nature nous échappe.

L’ère quantique qui s’ouvre béante devant nous promet un futur qui pourrait influencer le passé. Ces images si présentes sont des passés composés à l’orée du jour à venir.


Né à Colmar en 1960, Jean-Christian Bourcart est un photographe français. Il vit et travaille à New York depuis 1997. Après l’obtention du diplôme de l’École technique de photographie et d’audiovisuel (ETPA) de Toulouse en 1983, il suit une formation en psychologie (1985-1987) puis des études en arts plastiques, avant de se consacrer exclusivement à la photographie. Il collabore alors régulièrement avec la presse tout en développant ses recherches personnelles.

Il est l’auteur de plusieurs livres, dont All About Love (Loco, Paris/Bizarre Publishing, New York, 2014), avec un texte de Nan Goldin, rassemblant ses images des lieux de sexualité dans les années 1990, Camden (Éditions Images En Manœuvres, prix Nadar 2011), Madones Infertiles (TDM Éditions, 2002), tiré de son travail dans les bordels de Francfort, ainsi que Sinon la mort te gagnait (2008), première partie d’un récit autobiographique, Forbidden City (1999), réalisé clandestinement dans les clubs échangistes de Paris et New York, et C'était cinq heures du soir (1998), tous trois parus chez Le Point du jour Éditeur.

Jean-Christian Bourcart a également écrit et réalisé deux longs métrages de fictions et une quinzaine de vidéos.

Son travail a été récompensé par le Prix Nadar (2011), le Prix Niépce (2010), le Prix du Jeu de paume (2007), le prix Gilles Dusein (1999), le World Press Photo (1991) et le prix Polaroïd (1984).

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